Innovations et nouvelles rencontres


À Lachamp, nous nous installons sur des parcelles nues de lotissement qui offrent une belle herbe aux chevaux aussi nous restons deux nuits. Laurent, notre sauveur-soudeur, vient nous rendre visite avec sa fille et, comme Polienta présente une blessure due au frottement du trait à gauche (car elle ne tire pas bien dans l’axe, elle a besoin d’une visite chez l’ostéopathe), il revient le lendemain avec un joli cadeau : quatre pièces de bois bien façonnées pour servir d’écarteurs de trait (la pièce, placée sous le trait à son départ au niveau de l’épaule, écarte un peu le trait qui frotte ainsi moins fort sur le flanc du cheval). Il est certain que cela est plus confortable. Merci encore !!!
Pierre et Max se font une balade à cru sur les juments tandis que j’écoute Urga appeler au secours durant tout ce temps… Ils n’aiment pas trop être séparés c’est certain, mais il est bon qu’ils gardent un peu l’habitude de l’être, du moins pour Paméla et Urga qui savent bien le gérer (Polienta c’est plus délicat : extrêmement grégaire, il est plutôt déconseillé de chercher à la laisser seule !).


Le 1er septembre nous atteignons Rieutord-de-Randon et comme une petite famille est venue nous regarder passer nous leur demandons un point d’arrêt possible au village et nous installons… chez eux !
Très grand merci à Karine, Xavier et toute la famille (réunie pour l’anniversaire de Cyprien, décidément nous avons le chic pour tomber les jours de fête !) pour leur sympathique accueil, chaleureux, curieux et joyeux ! Nous partageons le dessert-champagne de midi et le repas du soir après une longue partie de pétanque à laquelle Pierre participe tandis que je réponds au feu des questions des trois cousines et fait monter tous les enfants à cheval.

Le lendemain nous embarquons à bord Manon et Cyprien pour une étape, belle dernière journée de vacances pour eux ! Nous nous installons au lac de Charpal où nous passerons trois nuits (cf. l’article précédemment publié par Max).


Le 5 septembre, nous décidons d’atteler Urga pour la première fois afin de laisser le flanc de Polienta se rétablir. Fort de son expérience de deux mois en roulotte (même si c’est soit devant en bonus dans les côtes, soit derrière à suivre) et de son éducation à l’attelage (probablement assez solide) il s’acquitte honorablement de la tâche et nous sommes en confiance malgré le petit nuage de l’été dernier, lorsque notre précédente jument Mayana s’était emballée et l’avait embarqué dans son coup de folie (raison pour laquelle nous ne l’avions pas attelé plus tôt).


Nous poursuivons donc notre route et trouvons un bel emplacement à l’entrée du village de Laubert. Comme il n’y a pas d’eau je pars enquêter et la première maison est la bonne : nous passons avec plaisir du temps à échanger, durant l’après-midi et la soirée, avec Benoît qui est encore une très belle rencontre !

À midi, Max prépare sa récolte de champignons.

Le jour suivant, la route se fait grosse départementale sur quelques kilomètres, ça roule très gros (camions) et vite ce qui n’inquiète pas du tout les chevaux mais reste un peu périlleux malgré nos précautions : une voiture manque de peu Pierre qui est derrière en vélo et gilet jaune pour prévenir, j’essaie sans succès de nous mettre dans le fossé pour laisser passer trois gros camions… bref, tout va d’autant mieux quand nous quittons cet axe fou !
La plaine de Montbel : étonnant paysage car nous enchaînons plusieurs longues lignes droites et plates, peu commun dans la région !
Nous trouvons à l’entrée de Belvezet un bivouac qui remplit son office, même si c’est sans grand panache, et sommes aux portes du mont Lozère : la montagne du Goulet à traverser demain pour atteindre le Bleymard et de là passer le col de Finiels et à quelques 1500 m d’altitude, ce qui sera notre point culminant pour cette saison de roulotte.

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