Le voyage en roulotte

Une roulotte c’est un tout petit habitat…

Un tout petit habitat ça n’est pas grave, surtout lorsqu’il fait doux. Il s’agit de dormir à l’abri, de protéger quelques biens indispensables, de se créer un petit chez soi. Ce cocon était nécessaire, peut-être surtout pour Max — neuf ans — , du point de vue de ses parents tout au moins. Stabilité, repère minimal dans une vie mouvante.

… sur la route…

La route c’est… le chemin. Cheminement, parcours, marche, démarche, pensée, imaginaire…

… avec des chevaux.

Les chevaux sont de grands animaux puissants qui ont accepté il y a des millénaires d’être domestiqués par l’humain. Ils ont accepté de vivre avec nous ; qu’il est bon d’être prêts à vivre avec eux ! Vivre avec un animal en permanence — vie de troupeau — promet de vastes sentiments et émotions.

C’est une vie au jour le jour
De peu de choses — c’est-à-dire de l’essentiel —

Vivre pour vivre. Boire, dormir, manger. Sentir le monde autour de soi.

Et pour les grands mots (philosophie de vie, positionnement politico-économique, etc.) :

  • impact minimal — une unité de vie minimale c’est environ 500 kg de matière transformée pour loger trois personnes ;
  • décroissance — pour viser au plus serré, la question est-elle « que faut-il pour (bien) vivre ? » ou bien « que faut-il pour ne pas mourir ? » ; la seconde permet de supprimer pas mal de superflu, partant, de laisser du temps pour le reste.
De beaucoup de rencontres, de découvertes et d’imprévu.
C’est une belle préparation.

Préparation, rencontres, découvertes et imprévu sont dans les autres pages.