En Aubrac

Hum… difficile probablement d’imputer à l’absence de réseau tous ces jours sans nouvelles. Les journées sont assez longues mais bien remplies ! Toujours pas eu le temps de vraiment lire, de reprendre mon tricot et autres activités créatrices…

Après une  étape juste pour la nuit au bord du lac des Moines nous avançons jusqu’à la station du fer à cheval, accueillis par la municipalité. Il pleut un peu, après-midi tranquille.

Le lendemain nous passons Nasbinals après une halte ravitaillement et un certain nombre de photos prises par les amateurs en tout genre (journaliste, photographe, touristes et riverains). Quelques kilomètres plus loin, une bonne aire de pique-nique nous tend les bras. Quoique en bord de route, nous passons une belle après-midi et surtout rencontrons M. Rossignol, qui se révèle être le propriétaire du petit bout de pré où nous avons placé les chevaux et que nous croyions communal. Il nous propose très simplement un autre petit pré pour les chevaux, pour le lendemain, aussi dans la matinée nous harnachons pour faire… environ 500 mètres et déposer délicatement la roulotte au sommet d’un pré, vue magnifique au loin et plongeante sur le Bès. Au programme de l’après-midi : grande lessive et baignade dans la rivière.

Jeudi 19, étape en direction de la bordure boisée de l’Aubrac, plus propice pensons-nous pour dégoter des bivouacs que les zones de prés à vaches. Nous trouvons une jolie halte, la roulotte est à nouveau en bord de route (mais l’on verra que cela avait du bon) et les chevaux ont piscine : nous condamnons un gué (doublé d’un pont, donc facultatif) et les chevaux se mouillent à loisir et herborisent en aquatique.

Max pêche son premier poisson !! En no kill of course, d’autant que trop petit pour nourrir la famille, mais il est ravi et moi au moins autant que lui !

 

En fin d’après-midi, une voiture s’arrête pour inviter joyeusement Pierre à rallier Rimeizenc le lendemain. Or donc nous y allons ! Aux portes du village, qui abrite une impressionnante collection d’épouvantails, guirlandes de repose-cierges et autres décorations colorées, Patrice nous accueille avec tout un pan de sa famille et prend beaucoup de son temps pour nous installer confortablement sur leur terrain. La roulotte est hissée tout en haut à l’aide du tracteur, non sans couper quelques branches pour cause de gabarit.

 

L’après-midi est consacré au nettoyage des pommes de pins sur la zone de campement, dans l’attente du retour de Marie-Jeanne, la compagne de Patrice, et de l’arrivée d’Adeline, Philippe, Romane et Robinson.

La soirée est pluvieuse et nous testons la capacité d’accueil de la roulotte, résultat : huit personnes, toutes assises, et encore de la place pour au moins trois, juré !

Nous restons en repos la journée du samedi. Immense merci à Patrice et Marie-Jeanne !

Pour finir, la preuve que nous n’allons nulle part :

 

 

L’Aubrac, enfin

11 au 13 juillet : Deux grosses journées de montée, plus une toute petite étape ce matin, pour rallier le plateau depuis Sainte-Eulalie-d’Olt. Les chevaux ont rempli leur difficile mission avec brio : pas mal de gouttes de transpiration mais pas d’essoufflement ; et ils sont au paradis, herbe à profusion de qualité inégalable (tous les abords des pistes de ski de Brameloup). Les humains sont aussi au paradis !

Aux Vernhes, Max et sa jument admirent le paysage depuis les 1200 m d’altitude atteints à la force du jarret.

Aux Vernhes, parc d’après-midi en bord de route pour profiter au mieux de l’herbe disponible.

A Brameloup, Claire et Jacques nous rejoignent pour trois jours. Nous laissons les chevaux profiter des pâturages et de la forêt jusqu’au dimanche après-midi.
Urga quasi enfoui dans l’herbe de l’Aubrac.

Paméla en sous-bois.

Sur une piste de ski.

Samedi, séance de parage pour rectifier l’usure des ongles.

5 au 10 juillet

Petit topo sur les derniers jours : le 5 nous descendons jusqu’à Laissac où nous trouvons en même temps un bivouac en ville pour la nuit et un bivouac de trois nuits à Vimenet ! En ville, courses, arrivée de Max ! et Baba repart avec le chat, les bivouacs sont vraiment trop difficiles pour lui…

Juliette et moi admirons une partie du cimetière envahie par une sorte de petit genêt. Magnifique.

Inspirée, Juliette décore ma chaussure.

Le lendemain nous roulons jusqu’à Vimenet, avec pas mal de grande route au début, assez désagréable pour celui qui marche en signalisation (moi en l’occurrence) mais parfois c’est inévitable. Dès que l’on peut on passe sur la route de calibre inférieur et on souffle même s’il reste à signaliser en amont dans les virages.
Vimenet, très beau village fortifié, à voir, n’hésitez pas ! avec une maire et un premier adjoint aux petits soins. Génial ! D’abord au stade (voir carte) nous déménageons en fin de journée vers un coin plus ombragé et en bord de ruisseau (voir carte départ du 9 juillet au matin).
Là, je m’absente le samedi matin pour un week-end de filles en prévisions du mariage de Céline et Laurent. Voiture, Montauban, boîte de nuit (si si !), nouvelles copines, etc., bref dépaysement garanti !
M-A en boîte de nuit, un événement !

Pendant ce temps, Pierre, Sarah, Juliette et Max passent un week-end tranquille. Et le dimanche matin une voiture s’arrête sur la route, un homme en sort et appelle les juments par leurs prénoms !
C’est l’ancien propriétaire, qui habite à quelques kilomètres, absolument ému de revoir ses juments.
Pierre et lui prévoient notre visite pour le lendemain.
Lundi matin donc, direction Saint-Martin-de-Lenne, où nous serons bien installés sur l’aire de pique-nique quoique en bord de grande route.
Nous partons en balade Max et moi.

Direction la Capelette en haut du chemin de croix, Max entre en dévotion et monte à genoux sur 1,5 km ?

Mardi, départ sur les petites routes pour Sainte-Eulalie-d’Olt où nous sommes installés dans le pré des gens du voyage, en bordure du camping. Super accueil là encore !
Max et Pierre ont les pieds dans l’eau et moi je vais travailler un peu.

4 juillet – Éoliennes d’Arques

Sur le conseil de Roland nous empruntons une petite route très belle en direction de Laissac. Montée, montée, donc étape raisonnable pour des chevaux encore peu entraînés. Nous croisons un très gentil monsieur qui se creuse la tête et nous propose un coin de bivouac très convenable, en bordure de pré, à l’ombre, avec de l’eau fraîche non loin, bref l’essentiel.

Spéciale dédicace aux énergies renouvelables !

2 et 3 juillet – Pont-de-Salars et le Vibal

Nous partons au plus tôt pour Pont-de-Salars et nous installons en contrebas du centre de loisirs où nous étions invités, car le lieu est plus sympa. Mais la gendarmerie et la mairie ne sont pas d’accord et nous repartons dans l’après-midi pour une seconde étape, finalement jusqu’à chez Roland et Christine.
Un très très grand merci à eux pour leur accueil chaleureux, le super bivouac non loin du lac, avec pré immense pour les chevaux, pour une journée de repos bien méritée après cette double étape de 17 km au total.

Sarah repart le 3 au matin, nous laissant Juliette qui attend son cousin impatiemment mais se régale malgré tout !

30 juin – Pareloup

Etape de 10 km en fin d’après-midi, jusqu’au lac de Pareloup. Le soir, rejoints par Philippe, Romane et Robinson, pour un petit pique-nique en famille histoire de ne pas se dépayser trop vite !
Le lendemain matin nous déplaçons les chevaux pour laisser place aux baigneurs et attendons Sarah et Juliette (la famille encore, officielle celle-ci) avant de partir.

29 juin – Départ

Le 29 juin, départ en terre bien connue, pour Caplongue. Au moment du départ de Cassagnes, roulotte entièrement chargée, nous rendons compte que nous n’avons plus de garde entre la roue avant et le châssis, nous partons tout de même mais en prévoyant déjà des travaux pour le lendemain.
Le samedi, Pierre fait un aller-retour à l’atelier pour confectionner de nouvelles jumelles pour les roues avant, afin de retrouver une garde suffisante. Vite fait bien fait, et en fin d’après-midi nous quittons le village avec Elise et Robin en petits passagers pour quelques kilomètres.

Personne sur la photo, mais pour de vrai il y avait des amis à l’arrivée !

Pour les néophytes, les jumelles ce sont ces deux pièces, ici bien rallongées.