Le Mazel

Le 25 juillet nous rejoignons le Mazel, chez Céline et Laurent, qui nous ont accueillis, depuis un an et demi, pour notre formation d’attelage et maintenant pour des visites amicales.
Quelques jours de pause avec mise au point avec Laurent sur le travail des chevaux, leur état, et visite de la roulotte pour tous les curieux.
Pierre et Max s’activent à la ferme tandis que je remplis mon office de correctrice.

Arborescence

Avis aux amateurs : la page « photographies » de Pierre est arrivée ! À consulter sans modération.

Nous supprimons la page « roulotte », si nous trouvons le temps de la renseigner vous la verrez réapparaître.

 

En Aubrac

Hum… difficile probablement d’imputer à l’absence de réseau tous ces jours sans nouvelles. Les journées sont assez longues mais bien remplies ! Toujours pas eu le temps de vraiment lire, de reprendre mon tricot et autres activités créatrices…

Après une  étape juste pour la nuit au bord du lac des Moines nous avançons jusqu’à la station du fer à cheval, accueillis par la municipalité. Il pleut un peu, après-midi tranquille.

Le lendemain nous passons Nasbinals après une halte ravitaillement et un certain nombre de photos prises par les amateurs en tout genre (journaliste, photographe, touristes et riverains). Quelques kilomètres plus loin, une bonne aire de pique-nique nous tend les bras. Quoique en bord de route, nous passons une belle après-midi et surtout rencontrons M. Rossignol, qui se révèle être le propriétaire du petit bout de pré où nous avons placé les chevaux et que nous croyions communal. Il nous propose très simplement un autre petit pré pour les chevaux, pour le lendemain, aussi dans la matinée nous harnachons pour faire… environ 500 mètres et déposer délicatement la roulotte au sommet d’un pré, vue magnifique au loin et plongeante sur le Bès. Au programme de l’après-midi : grande lessive et baignade dans la rivière.

Jeudi 19, étape en direction de la bordure boisée de l’Aubrac, plus propice pensons-nous pour dégoter des bivouacs que les zones de prés à vaches. Nous trouvons une jolie halte, la roulotte est à nouveau en bord de route (mais l’on verra que cela avait du bon) et les chevaux ont piscine : nous condamnons un gué (doublé d’un pont, donc facultatif) et les chevaux se mouillent à loisir et herborisent en aquatique.

Max pêche son premier poisson !! En no kill of course, d’autant que trop petit pour nourrir la famille, mais il est ravi et moi au moins autant que lui !

 

En fin d’après-midi, une voiture s’arrête pour inviter joyeusement Pierre à rallier Rimeizenc le lendemain. Or donc nous y allons ! Aux portes du village, qui abrite une impressionnante collection d’épouvantails, guirlandes de repose-cierges et autres décorations colorées, Patrice nous accueille avec tout un pan de sa famille et prend beaucoup de son temps pour nous installer confortablement sur leur terrain. La roulotte est hissée tout en haut à l’aide du tracteur, non sans couper quelques branches pour cause de gabarit.

 

L’après-midi est consacré au nettoyage des pommes de pins sur la zone de campement, dans l’attente du retour de Marie-Jeanne, la compagne de Patrice, et de l’arrivée d’Adeline, Philippe, Romane et Robinson.

La soirée est pluvieuse et nous testons la capacité d’accueil de la roulotte, résultat : huit personnes, toutes assises, et encore de la place pour au moins trois, juré !

Nous restons en repos la journée du samedi. Immense merci à Patrice et Marie-Jeanne !

Pour finir, la preuve que nous n’allons nulle part :

 

 

Statistiques à J+12

12 jours de voyage.
95 km parcourus en 9 jours (3 jours de repos).
Soit 10,5 km/j de moyenne.
Vitesse moyenne de déplacement : environ 4,5 km/h.
Augmentation de la masse musculaire des chevaux très sensiblement visible à l’oeil nu (tant mieux, on attaque demain la montée sur l’Aubrac).
Bronzage des humains très affirmé sur bras et visage, Pierre et Max travaillent aux jambes.
Aucun problème d’approvisionnement à ce jour.
Rencontre avec environ 97 % de gens avec la banane et 3 % d’indifférents.
Cohabitation avec une quantité indénombrable de mouches et taons.

5 au 10 juillet

Petit topo sur les derniers jours : le 5 nous descendons jusqu’à Laissac où nous trouvons en même temps un bivouac en ville pour la nuit et un bivouac de trois nuits à Vimenet ! En ville, courses, arrivée de Max ! et Baba repart avec le chat, les bivouacs sont vraiment trop difficiles pour lui…

Juliette et moi admirons une partie du cimetière envahie par une sorte de petit genêt. Magnifique.

Inspirée, Juliette décore ma chaussure.

Le lendemain nous roulons jusqu’à Vimenet, avec pas mal de grande route au début, assez désagréable pour celui qui marche en signalisation (moi en l’occurrence) mais parfois c’est inévitable. Dès que l’on peut on passe sur la route de calibre inférieur et on souffle même s’il reste à signaliser en amont dans les virages.
Vimenet, très beau village fortifié, à voir, n’hésitez pas ! avec une maire et un premier adjoint aux petits soins. Génial ! D’abord au stade (voir carte) nous déménageons en fin de journée vers un coin plus ombragé et en bord de ruisseau (voir carte départ du 9 juillet au matin).
Là, je m’absente le samedi matin pour un week-end de filles en prévisions du mariage de Céline et Laurent. Voiture, Montauban, boîte de nuit (si si !), nouvelles copines, etc., bref dépaysement garanti !
M-A en boîte de nuit, un événement !

Pendant ce temps, Pierre, Sarah, Juliette et Max passent un week-end tranquille. Et le dimanche matin une voiture s’arrête sur la route, un homme en sort et appelle les juments par leurs prénoms !
C’est l’ancien propriétaire, qui habite à quelques kilomètres, absolument ému de revoir ses juments.
Pierre et lui prévoient notre visite pour le lendemain.
Lundi matin donc, direction Saint-Martin-de-Lenne, où nous serons bien installés sur l’aire de pique-nique quoique en bord de grande route.
Nous partons en balade Max et moi.

Direction la Capelette en haut du chemin de croix, Max entre en dévotion et monte à genoux sur 1,5 km ?

Mardi, départ sur les petites routes pour Sainte-Eulalie-d’Olt où nous sommes installés dans le pré des gens du voyage, en bordure du camping. Super accueil là encore !
Max et Pierre ont les pieds dans l’eau et moi je vais travailler un peu.

Et le chat dans tout chat ?

Bon. Il faut le dire, le chat roulottier c’est encore à travailler ! Mais finalement un chat est un chat : gros stress lorsqu’il y a quoi que ce soit qui bouge qui ne soit pas sauvage, dans ce cas on se cache et on ne sort plus le museau jusqu’à la nuit. Ce qui pose problème si les humains doivent partir… (merci Juliette d’avoir retrouvé Chopin !). Donc les bivouacs isolés sont bienvenus, et certains, moins confortables, s’avèrent délicats.

Mais sinon, il est comme chez lui. La preuve.

 

Phase de test

À défaut de la longue phase de test initialement prévue, nous nous sommes contentés d’inaugurer la roulotte par une visite à Comps chez l’ami Didier, avec petit comité d’accueil et soirée sympathique à la clé. Cet aller-retour (14 km x 2) a permis d’ajuster deux trois petites choses, surtout les butées du maître-palonnier qui se sont avérées trop faibles : pliées à l’arrivée elles ont été remplacées par une section de métal plus forte.

Le bivouac de luxe à Comps

Mais alors, elle est où la télé ?

Le 18 juin, les enfants de l’école publique sont venus visiter la roulotte et faire un petit tour en chariot dans Cassagnes. Max s’est chargé de la visite : deux par deux dans la roulotte, il a tenu son rôle sur la durée avec un certain panache. Puis il a témoigné auprès de nous de l’interrogation fréquente à propos de la télé, objet on ne peut plus quotidien pour la plupart, ici absent.

La roulotte au marché

Presque achevée, la roulotte est présentée au marché de Cassagnes le 15 juin afin que les Cassagnols, déjà informés ou non du projet, puissent l’observer, poser des questions, papoter avec nous sur ce voyage tout proche.

Construction de la roulotte : étape 2

La partie métal est terminée ainsi que l’essentiel du freinage. Les trois murs sont en place le 10 (photo). Et depuis sont aussi réalisés la cloison de la cabine de Max et d’autres éléments (coffres sous la roulotte, isolation…).

Studio, spacieux, beau volume.