Statistiques à J+12

12 jours de voyage.
95 km parcourus en 9 jours (3 jours de repos).
Soit 10,5 km/j de moyenne.
Vitesse moyenne de déplacement : environ 4,5 km/h.
Augmentation de la masse musculaire des chevaux très sensiblement visible à l’oeil nu (tant mieux, on attaque demain la montée sur l’Aubrac).
Bronzage des humains très affirmé sur bras et visage, Pierre et Max travaillent aux jambes.
Aucun problème d’approvisionnement à ce jour.
Rencontre avec environ 97 % de gens avec la banane et 3 % d’indifférents.
Cohabitation avec une quantité indénombrable de mouches et taons.

5 au 10 juillet

Petit topo sur les derniers jours : le 5 nous descendons jusqu’à Laissac où nous trouvons en même temps un bivouac en ville pour la nuit et un bivouac de trois nuits à Vimenet ! En ville, courses, arrivée de Max ! et Baba repart avec le chat, les bivouacs sont vraiment trop difficiles pour lui…

Juliette et moi admirons une partie du cimetière envahie par une sorte de petit genêt. Magnifique.

Inspirée, Juliette décore ma chaussure.

Le lendemain nous roulons jusqu’à Vimenet, avec pas mal de grande route au début, assez désagréable pour celui qui marche en signalisation (moi en l’occurrence) mais parfois c’est inévitable. Dès que l’on peut on passe sur la route de calibre inférieur et on souffle même s’il reste à signaliser en amont dans les virages.
Vimenet, très beau village fortifié, à voir, n’hésitez pas ! avec une maire et un premier adjoint aux petits soins. Génial ! D’abord au stade (voir carte) nous déménageons en fin de journée vers un coin plus ombragé et en bord de ruisseau (voir carte départ du 9 juillet au matin).
Là, je m’absente le samedi matin pour un week-end de filles en prévisions du mariage de Céline et Laurent. Voiture, Montauban, boîte de nuit (si si !), nouvelles copines, etc., bref dépaysement garanti !
M-A en boîte de nuit, un événement !

Pendant ce temps, Pierre, Sarah, Juliette et Max passent un week-end tranquille. Et le dimanche matin une voiture s’arrête sur la route, un homme en sort et appelle les juments par leurs prénoms !
C’est l’ancien propriétaire, qui habite à quelques kilomètres, absolument ému de revoir ses juments.
Pierre et lui prévoient notre visite pour le lendemain.
Lundi matin donc, direction Saint-Martin-de-Lenne, où nous serons bien installés sur l’aire de pique-nique quoique en bord de grande route.
Nous partons en balade Max et moi.

Direction la Capelette en haut du chemin de croix, Max entre en dévotion et monte à genoux sur 1,5 km ?

Mardi, départ sur les petites routes pour Sainte-Eulalie-d’Olt où nous sommes installés dans le pré des gens du voyage, en bordure du camping. Super accueil là encore !
Max et Pierre ont les pieds dans l’eau et moi je vais travailler un peu.

Et le chat dans tout chat ?

Bon. Il faut le dire, le chat roulottier c’est encore à travailler ! Mais finalement un chat est un chat : gros stress lorsqu’il y a quoi que ce soit qui bouge qui ne soit pas sauvage, dans ce cas on se cache et on ne sort plus le museau jusqu’à la nuit. Ce qui pose problème si les humains doivent partir… (merci Juliette d’avoir retrouvé Chopin !). Donc les bivouacs isolés sont bienvenus, et certains, moins confortables, s’avèrent délicats.

Mais sinon, il est comme chez lui. La preuve.

 

Phase de test

À défaut de la longue phase de test initialement prévue, nous nous sommes contentés d’inaugurer la roulotte par une visite à Comps chez l’ami Didier, avec petit comité d’accueil et soirée sympathique à la clé. Cet aller-retour (14 km x 2) a permis d’ajuster deux trois petites choses, surtout les butées du maître-palonnier qui se sont avérées trop faibles : pliées à l’arrivée elles ont été remplacées par une section de métal plus forte.

Le bivouac de luxe à Comps